Programme Formation R.C.I

Première journée

Formation Psychologue Psychothérapeute R.C.I

La Transe et son application en R.C.I

La Transe est une fonction naturelle du corps et de l’esprit qui nous accompagne tout au long de notre vie. On associe la transe à un forme de conscience modifiée, mais l’on range souvent aussi l’état de sommeil parmi cette catégorie de « conscience modifiée ». Il est à noter que nous passons en moyenne un tiers de notre vie à dormir, donc en état de conscience modifiée. La transe somnambulique est un cas particulier ou le corps n’est plus bloqué par la « paralysie du sommeil », alors le corps en transe se met à bouger.

On dit, état de conscience « modifiée » par comparaison à l’état de conscience de veille classique qui est supposé être l’état général de référence. Parmi ces différents états de conscience modifiée on pourrait ranger aussi la Transe Méditative (quelque fois Transcendantale…), la Transe Médiumnique, la Transe Chamanique, la Transe Hypnotique ou encore la Transe Mystique, etc… Il s’avère que, si on additionne tous les différents types de transes, alors l’état de conscience classique pourrait bien être un état particulier, une forme de « transe éveillée parmi bien d’autres.

La transe dont je vais parler et que nous allons utiliser est en quelque sorte l’antichambre ou les premiers pas vers tous ces autres états. Sans nous en rendre compte en effet nous passons aussi beaucoup de temps en état de transe quotidienne, comme lorsque nous conduisons ou marchons intuitivement vers un lieu habituel et connu, et que nous arrivons à destination sans même nous en être rendu compte. C’est un état de présence et de réceptivité particulier, qui en lui même ne se manifeste pas par des comportements spectaculaires. C’est un état doux, léger dans lequel on peut garder sa présence consciente, et dont on garde la mémoire si l’on y porte l’attention pendant qu’elle se déroule.

Il s’agit en fait d’une sorte d’ouverture, de passage, de sas vers toutes les autres formes de transes plus « exceptionnelles » que l’on a cité plus haut. Le Corolaire c’est que si on n’y prête pas attention elle passe complètement inaperçue dans notre vie quotidienne. C’est pourquoi cette transe légère prend tout d’un coup un relief très différent lorsque le phénomène est utilisé dans un relation thérapeutique, car cette fois on y porte l’attention.

Dans le cas de l’hypnose, ni l’hypnothérapeute ni l’hypnotiseur de spectacle, dans des genres très différents, n’ont le pouvoir de créer la transe, comme un pouvoir qu’il leur appartiendrait en propre. En fait ils ne font qu’utiliser en conscience un phénomène qu’il dénude en le mettant à la lumière, et qui avec un peu de pratique est accessible à tous, puisqu’il existe latent en chacun de nous.

En ce qui nous concerne nous allons utiliser ce phénomène de transe, mais de la manière la plus simple possible dans son caractère le plus ordinaire possible et le plus accessible qui soit. En la laissant venir d’elle même, c’est à dire en la laissant se produire juste en affutant l’attention qu’on lui porte. Il ne s’agit donc plus d’hypnose à proprement parler, on ne cherche rien, on ne met pas d’intention de produire une transe, cela vient naturellement par le seul fait d’écouter les informations sensorielles du corps. Et l’on apprivoise cette transe, ses effets, son rôle, pour soi comme pour l’autre, simplement en y prêtant attention et en vivant le plus consciemment possible les différentes expérience qu’on en fera.

Matin  – Un exemple en supervision collective – Expérience de la descente dans le corps, description des sensations, expérience de la transe – Mise en pratique face à la situation problématique – Retours sur le vécu de chacun /Enseignement Puis, pratique par petits groupes (deux ou trois), chacun jouant un rôle différent par roulement (Patient – Thérapeute – Observateur), Chacun travail à partir d’un cas ou d’une problématique propre. Retours dans le petit groupe. Puis retours en grand groupe/Enseignement

Après midi  – Un exemple en supervision collective – Expérience du sorcier, ou comment ne pas avoir peur d’aller explorer là ou ça fait mal, là ou ça dérange, explorer l’inconfort – Retours sur le vécu de chacun /Enseignement Puis, pratique par petits groupes (deux ou trois), chacun jouant un rôle différent par roulement (Patient – Thérapeute – Observateur), Chacun travail à partir d’un cas ou d’une problématique propre . Retours dans le petit groupe. Puis retours en grand groupe/Enseignement

Deuxième journée

Psychothérapie Paris, Psychologie de la Bipolarité

Le Mental / Les murs de la prison / Les Formes-Pensées

La descente dans le corps met en rencontre avec le mental et ses formes pensées enkystées dans les symptômes du corps. Il arrive par exemple qu’en touchant un endroit de relâchement dans la transe qui débute, le mental se retrouve instantanément au rendez vous, faisant cesser l’accalmie avec des questions (« pourquoi, comment, j’ai peur que… ». C’est le fameux endroit ou cela ne sait pas, cela voudrait savoir (mentalement) et le mental s’agite à nouveau, s’affole, alors que cela rencontre justement un savoir non mental qui sait bien plus, mais sans mot, dans le corps directement. Et c’est justement là ou les mots se taisent que le mental jusque là dictatorial, peut faire alors l’expérience d’une humilité qui lui fait réapprendre à parler mais d’un endroit plus juste, plus aligné.

Apprendre à verbaliser le contact sensoriel pour se tenir a cette frontière du connu et de l’inconnu la frontière du « je sais pas ». Apprentissage de la vulnérabilité en expérimentant l’endroit ou le mental conquérant et volontaire ne contrôle plus, c’est à dire ne sait plus. D’où le relais donné à l’intuition du corps et de son inconscient qui en sait bien plus long que le mental sur un mode non verbal, mais énergétique et physique. Le mental devra apprendre l’humilité de se laisser au moins momentanément destitué de son piédestal dictatorial pour redevenir un outils au service de l’information intime et de l’éveil de conscience qui s’en suit.

Matin – Un exemple en supervision collective – le mur du mental dans le corps, dans son expression énergétique, chaleur, picotement, brulures, coupures, nœuds, douleurs, tous ses symptômes , écoute des changements subtiles et des réactions mentales – Retours sur le vécu de chacun /Enseignement Puis, pratique par petits groupes (deux ou trois), chacun jouant un rôle différent par roulement (Patient – Thérapeute – Observateur), Chacun travail à partir d’un cas ou d’une problématique propre. Retours dans le petit groupe. Puis retours en grand groupe/Enseignement

Après midi – Un exemple en supervision collective – « je sais, je sais pas », « j’aimerai comprendre », « j’ai peur que… »), travail de métaphorisation au bords de ce gouffre, du vide vers un potentiel créateur  – Retours sur le vécu de chacun /Enseignement. Puis, pratique par petits groupes (deux ou trois), chacun jouant un rôle différent par roulement (Patient – Thérapeute – Observateur), Chacun travail à partir d’un cas ou d’une problématique propre. Retours dans le petit groupe. Puis retours en grand groupe/Enseignement

Troisième Journée

Pascal Acklin Mehri Résonances Corporelles Intuitives

Métaphorisation et Visualisations

Rencontre du mental avec l’imaginaire de l’inconscient du corps.

Terre de fixation des paradoxe mentaux (conflits) le symptôme est la forme que le corps donne aux informations. Le pont entre les informations du corps et la conscience, sera une verbalisation métaphorique, au gré des images qui se forment à l’esprit, celles qui s’improvise et qui se découvre au fur et à mesure que l’on rentre dans l’écoute du corps. La mise en forme consciente se fera par un mental plus humble, celui qui tâtonne dans l’inconnu justement à coup de métaphore. L’inconscient et l’imaginaire se mêlent de la partie en formant des images, comme une sorte de rêve éveillé qui guident chacun dans l’expérience de son processus évolutif. La description des sens, affects, et événements redonnent au mental sa bonne place de créateur du dévoilement de ce processus en cours de découverte. C’est un mental alors revitalisé et très différent du mental enfermé dans ce qu’il tient pour vrai, ce qu’il croit savoir sur lui même et dans lequel il tourne en rond comme un rat dans sa cage. Cela redevient un mental vivant qui est étroitement associées aux images vivantes que nous propose l’inconscient créateur.

Matin – Un exemple en supervision collective – Allers retours entre sensations, expression des sensations, visualisation et narration de ce qui se passe dans l’imaginaire visuel- Utilisation des balances pour expérimenter les dualités conflictuelles – Retours sur le vécu de chacun /Enseignement Puis, pratique par petits groupes (deux ou trois), chacun jouant un rôle différent par roulement (Patient – Thérapeute – Observateur). Retours dans le petit groupe. Puis retours en grand groupe/Enseignement

Après midi – Un exemple en supervision collective – Synthèse de ce qui a été intégré sur les trois jours – Retours sur le vécu de chacun – Enseignement Puis, pratique par petits groupes (deux ou trois), chacun jouant un rôle différent par roulement (Patient – Thérapeute – Observateur). Retours dans le petit groupe. Puis retours en grand groupe/Enseignement

Résonances Corporelles Intuitives

Spiritualité

Traversant le plan de ces trois journées, et omniprésent comme champ soutenant toute cette expérience et pratique thérapeutique, se trouve une conception spirituelle qui rétabli sans cesse l’individu et son corps dans le continuum d’un champ d’interaction collectif qui dépasse les limites apparentes du corps et qui nous rend capable, pour peux qu’on y prête de l’attention, de ressentir dans le corps une information qui nous uni aux autres dans une expérience commune, une expérience qui nous rassemble dans un champ-lisière où dialogue en permanence ce qui nous sépare et nous réuni à la fois.

Si vous souhaitez vous engager pour ces trois jours de formation, appelez moi au 06.22.26.19.07

ou par mail acklin_mehri@yahoo.fr

a bientôt…

Formation des Soignants et des Thérapeutes